Trouble de l’anxiété sociale/  phobie sociale

phobie sociale

Social anxiety facts – infographic

L’anxiété sociale (également appelée phobie sociale) est souvent confondue avec la timidité. Mais la timidité et l’anxiété sociale sont deux choses différentes. La timidité est un trait de personnalité et n’est pas forcément associé à des émotions négatives comme celles qui accompagnent le trouble d’anxiété sociale. Bien que de nombreuses personnes atteintes de trouble d’anxiété sociale soient timides, ce n’est pas une condition préalable au trouble d’anxiété sociale.
Mais qu’est-ce que le trouble d’anxiété sociale si ce n’est pas la timidité? Cette page répondra à cette question et illustre comment se développe l’anxiété sociale et comment elle affecte l’existence.
 


 

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Qu’est-ce que le trouble de l’anxiété sociale / phobie sociale ?

Le trouble d’anxiété sociale (également connu sous le nom de phobie sociale) est un trouble anxieux caractérisé par une peur excessive et déraisonnable des situations sociales. La conscience de soi et la nervosité intense (anxiété) sont le résultat de la peur d’être surveillé, critiqué et jugé par les autres. Habituellement, une personne atteinte de phobie sociale a peur de faire des erreurs, d’être embarrassée ou humiliée devant les autres et de paraître mauvaise. Éviter les situations sociales ou faire preuve d’un manque de compétences sociales peut augmenter cette peur. Cette même peur peut rendre insécure et éventuellement conduire à faire des erreurs ou à éprouver des moments embarrassants. Ces mauvaises expériences conduisent donc à éviter les situations sociales ou à les endurer avec une extrême détresse. Le trouble d’anxiété sociale affecte négativement la vie quotidienne des personnes touchées. Dans certains cas, l’anxiété sociale peut déclencher une attaque de panique.

Parce que toutes les situations sociales ne peuvent pas être évitées, les personnes atteintes de phobie sociale developpent généralement des ressources et comportements de réassurance : par exemple amener un ami dans une situation sociale ou avoir un téléphone à portée de la main pour se donner une contenance…
 
 

Le cycle de l’anxiété sociale expliqué

L’anxiété sociale  traitée peut se transformer en trouble d’anxiété sociale (phobie sociale) et affecter négativement l’existence. Le problème de la phobie sociale repose sur la distorsion de pensée.  Les personnes atteintes de phobie sociale ont de fausses croyances sur les situations sociales et les opinions négatives des autres à leur égard. Ces fausses croyances peuvent rendre une personne complexée, peuvent conduire à ruminer sur son propre comportement après un événement, ou encore à developper des exigences de performance trop élevées .
 
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Exemple d’un situation de phobie sociale:

Aria est une femme de 36 ans vivant à Dubaï. Lorsqu’elle était une adolescente de 16 ans, Aria a vécu un moment embarrassant: pendant la pause déjeuner, une de ses amies a raconté une blague qui a fait tellement rire Aria qu’elle a fait pipi dans son pantalon. Ses amis se sont moqués d’elle et ils ont continué à la taquiner avec cela pendant des années.

Cette expérience provoque chez Aria un certain manque de confiance en soi : ‘Est-ce que je vais faire pipi dans mon pantalon? Est-ce que j’ai une vessie faible? ». Pendant les situations sociales, Aria essaie alors de ne plus rire du tout, parce qu’elle a peur d’uriner à nouveau dans son pantalon. Lors d’interactions avec des amis, elle deviant  plus silencieuse et se met un peu en retrait . Lentement, Aria devient de plus en plus insécure et complexée durant les interactions sociales: «tout le monde me regarde» et quand les gens la regardent, elle pense qu’ils  parlent d’elle, ce qui la rend encore plus plus insécure et nerveuse avant que les situations sociales aient lieu. C’est ainsi qu’Aria développe son trouble de l’anxiété sociale. Elle a commence en effet à éviter les situations sociales, ou à les endurer avec beaucoup de détresse.

  • Les croyances négatives sur elle-même: je suis ennuyeuse, je ne suis pas intéressante. Si je ris, je fais pipi dans mon pantalon.
  • Bien avant la situation sociale, elle est très nerveuse et s’inquiète de ce qui pourrait arriver pendant la situation sociale.
  • Pensées automatiques négatives: je ne vais pas faire face à la situation. Je vais faire pipi dans mon pantalon quand je ris. Les gens savent que j’ai uriné dans mon pantalon.
  • Symptômes physiques: elle commence à transpirer et a la gorge sèche. Elle rougit quand elle voit des amis ou des connaissances. (Parfois, elle évite la situation sociale en utilisant une excuse).
  • En situation sociale: son anxiété sociale l’accompagne tout le temps. Chaque fois qu’elle rit, elle essaie de s’arrêter immédiatement et veut vérifier si elle a uriné ou non dans son pantalon. Elle a aussi peur d’être à nouveau humiliée, elle évite les actions spontanées et a même peur de parler librement.
  • Conscience d’elle-même: j’ai l’air stupide, je transpire. Je m’ennuie parce que je ne ris presque jamais.
  • Augmentation des symptômes physiques: transpiration et mains moites, rougissement et tension.
  • Comportements de réassurance: elle évite le contact visuel, évite les personnes et se met en retrait . Souvent, elle sert des boissons, de sorte que personne ne peut commencer une conversation avec elle. Elle va aux toilettes pour vérifier son apparence. Elle emmène habituellement une amie dans une situation sociale, car elle se sent ainsi plus à l’aise et éprouve moins de symptômes physiques et de détresse.
  • Après l’événement social: elle  analyse la situation sociale et se concentre automatiquement sur les pensées négatives.
  • Pensées négatives: J’ai eu l’air stupide, je n’ai pas fait face. Je n’ai parlé à personne, les gens doivent penser que je suis ennuyeuse, ils me regardaient étrangement. Il vaut mieux rester à la maison la prochaine fois. Ces pensées négatives renforcent ses croyances négatives sur elle-même (et le cercle recommence).

 
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Aria s’est retrouvée bloquée dans le cycle de l’anxiété sociale et maintenant, à l’âge de 36 ans, elle remarque qu’elle n’a pas d’amis et qu’elle est complètement absorbée par son travail. Elle a essayé de rencontrer des personnes à quelques reprises, mais sans succès. Sa mère lui a suggéré d’aller chez un thérapeute, mais Aria n’ose pas sortir. Après quelques mois, elle a décidé d’essayer la thérapie en ligne.
 

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