Que sont les phobies spécifiques?

Arachnophobia - spider phobia. specific phobias.

Arachnophobie – phobia des araignées

Les phobies spécifiques impliquent des peurs persistantes et irrationnelles d’une situation spécifique ou d’un objet hors de proportion avec le risque réel. Cette peur forte incite a éviter les objets ou les animaux qui causent ces phobies spécifiques. Les personnes souffrant de phobies spécifiques non seulement évitent les objets ou les animaux eux-mêmes, mais souvent aussi des vidéos ou des images. La pensée d’un animal ou d’un objet spécifique peut déjà rendre malades, nauséeux et susciter la peur. En d’autres termes: une personne souffrant d’arachnophobie (peur des araignées) évite le contact direct, et dans les cas graves même une image d’araignée , une discussion ou un film au sujet d’araignées , toute allusion à l’animal en question pouvant déclencher des signes de peur et d’inconfort . Voici quelques exemples de phobies spécifiques communes: la peur des chiens, la peur des hauteurs ou du vide, la peur des araignées, la peur des serpents, la peur du sang, la peur de voler.

 

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Différentes sortes de phobies spécifiques?

Cynophobia - dog phobia - specific phobias

Cynophobie –  phobia des chiens

Il y a tellement de phobies spécifiques différentes que je les ai classées en 5 catégories. Pour des faits intéressants sur ces phobies spécifiques, allez à: Chiffres et faits intéressants sur les phobies spécifiques .


(1) SituationsPeur de voler en avion ou peur des endroits clos
(2) NaturePeur de la hauteur( du vide) ou du tonnerre
(3) Animaux ou insectes – Peur des araignées ou des chevaux
(4) Sang, piqures ou blessurespeur des piqures ou du sang
(5) Autres phobiespeur des clowns ou des hommes ou de rougir.

Phobies spécifique – Les symptômes.

De nombreuses personnes éprouvent une peur intense, irrationnelle, de l’inquiétude ou de la détresse quand elles sont exposées à leur situation phobique, objet ou animal. L’intensité de la peur est démesurée par rapport au risque réel. Par exemple: la peur des hauteurs est une peur courante . Regarder vers le bas d’environ 10 mètres peut rendre étourdis et peut effrayer («Je pourrais tomber»). Mais pour certaines personnes, il est déjà trop difficile de traverser un petit pont, sans risquer une attaque de panique. La peur des hauteurs est appelée acrophobie et elle représente l’une des nombreuses phobies spécifiques.
Voici les critères du DSM-5 pour la phobie spécifique:

https://www.barendspsychology.com/wp-content/themes/hjemmeside/images/arrow_down.png Peur persistante et intense à caractère irraisonné ou bien excessive, déclenchée par la présence ou l’anticipation de la confrontation à un objet ou une situation spécifique.
https://www.barendspsychology.com/wp-content/themes/hjemmeside/images/arrow_down.png La durée de la peur persiste au moins de 6 mois.
https://www.barendspsychology.com/wp-content/themes/hjemmeside/images/arrow_down.pngL ‘exposition au stimulus phobogène provoque  une réaction anxieuse immédiate qui peut prendre la forme d’une attaque de panique
https://www.barendspsychology.com/wp-content/themes/hjemmeside/images/arrow_down.png La peur ou l’anxiété est hors de proportion avec le danger réel posé par l’objet / la situation.
https://www.barendspsychology.com/wp-content/themes/hjemmeside/images/arrow_down.png La peur ou l’anxiété n’est pas une réponse typique dans le contexte social ou culturel de la personne.
https://www.barendspsychology.com/wp-content/themes/hjemmeside/images/arrow_down.png Les situations / objets phobiques sont évités ou provoquent une anxiété ou une détresse intense.
https://www.barendspsychology.com/wp-content/themes/hjemmeside/images/arrow_down.png L’évitement, la détresse et la peur interfèrent de manière significative avec la routine quotidienne.
https://www.barendspsychology.com/wp-content/themes/hjemmeside/images/arrow_down.png La peur, la détresse ou l’évitement ne peuvent pas être expliqués par un autre trouble mental.

Phobies spécifique – Les causes

Les phobies spécifiques se développent habituellement dans la petite enfance, entre 4 et 8 ans. Mais elles peuvent également se développer au cours de l’adolescence ou au début de l’âge adulte, plus rarement après l’âge de 30 ans. Les phobies spécifiques sont plus susceptibles de se développer chez les personnes prédisposées à l’anxiété. Si vous avez des parents biologiques avec des troubles anxieux ou qui souffrent de phobie, vous présentez un risque plus élevé de développer une phobie. Cependant, la génétique ne suffit pas à  expliquer l’apparition des phobies spécifiques. Il faut en effet avant tout avoir été confronté à une mauvaise expérience pour développer une phobie.
Voici un exemple pour illustrer la situation: Un enfant de quatre ans voit un chien s’approcher . Le chien veut jouer avec l’enfant, mais l’enfant pense que le chien va l’attaquer. Les parents prennent l’enfant dans les bras et le consolent, l’éloignant ainsi du chien, et laissant supposer que l’enfant doit etre protégé du chien. En interprétant mal le comportement du chien ( jugé dangereux par l’enfant) et en raison de la réaction des parents ( qui renforce son jugement erroné), l’enfant risque plus tard de développer une phobie . En conséquence, l’enfant se met à avoir peur en présence de chiens, et ressent une anxiété qui s’accentue chaque fois que la situation se présente.

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Les parents souffrent parfois de phobie ou de troubles anxieux, et peuvent avoir une reaction de peur face a certains objets. Un enfant peut (1) hériter des gènes de troubles anxieux ou de phobie, et (2) apprendre du comportement de ses parents qu’il faut avoir peur de certaines choses, et developper un trouble anxieux ou une phobie sans avoir besoin d’hériter des gènes parentaux.

Pour rendre les choses encore plus compliquées: les phobies spécifiques se développent parfois naturellement. Chaque enfant a des phases dans lesquelles il a peur des «ténèbres», des «fantômes», des «étrangers» ou du «père Noël». Habituellement, ces craintes s’estompent avec le temps. Cependant, parfois ces peurs se transforment en peurs plus persistantes et l’enfant développe alors une phobie.

 

Phobies spécifique – Les traitements

Il existe plusieurs façons de traiter les phobies spécifiques. Voici les traitements les plus utilisés et les plus efficaces:

Thérapie cognitivo-comportementale (TCC): cette thérapie se concentre sur l’identification des pensées anxieuses et irrationnelles et les remplace par des pensées plus réalistes. Le patient est ensuite «exposé» à l’objet / à la situation / à l’animal redoutés d’une manière rassurante et therapeutique.

Eye movement desensitization and reprocessing (EMDR): Des études récentes montrent que l’EMDR est un moyen très efficace de traiter les personnes souffrant de phobies spécifiques. Les phobies peuvent se développer après un événement traumatique en relation avec l’objet / animal / situation redoutés. La majorité des personnes qui souffrent de phobie ont des images très détaillées de ce qui leur arrivera s’ils rencontrent l’objet phobique / l’animal ou la situation. L’EMDR se concentre sur l’image que vous avez de l’événement traumatique ou de la situation redoutée afin de désensibiliser la peur.

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Thérapie d’exposition: cette thérapie expose progressivement à la situation redoutée jusqu’à ce que la situation ne déclenche plus la réaction de peur. Cela peut être fait en imaginant la situation redoutée ou en se confrontant à la situation redoutée dans la vie réelle. Une combinaison des deux est recommandée.

Relaxation: l’apprentissage de techniques de respiration peut aider à faire face à la situation redoutée.

Médicaments: pour certaines personnes, la médication est efficace, surtout lorsqu’on a pas le temps de consulter un thérapeute et que la situation phobique doit etre supportée pendant un certains temps (comme la peur de prendre l’avion). Les médicaments ne résolvent pas la phobie, mais soulagent la peur et l’anxiété le temps de l’exposition à la situation phobique.